Les grandes voix, de Carlos Gardel à Maria Volonté
Les plus grands artistes qui ont marqué l’histoire du tango depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui.
Carlos Gardel
Le visage et la voix du tango, celui que l’on surnomme El Zorzal Criollo, El Morocho del Abasto ou encore El Jilguero de Balvanera, est né le 11 Décembre 1890 à Toulouse en France. Il a débarqué à Buenos Aires accompagné de sa mère en 1893. Avant de se faire un nom, il a commencé à chanter accompagné de sa guitare dans les cafés de Buenos Aires. Durant 15 ans, il a formé un duo avec l’Uruguayen José Razzano, dit l’Oriental. C’est en 1917 qu’il devient officiellement le premier chanteur de tango reconnu et qu’il tourne son premier film Flor de Durazno. Grâce à sa popularité Carlos Gardel démocratisa le tango en Europe et dans toute l’Amérique latine. Il est décédé dans un tragique accident d’avion le 24 Juin 1935 à Medellín, en Colombie.
Libertad Lamarque
Chanteuse et actrice Argentine, née à Rosario le 24 Novembre 1908, elle est l’une des plus grandes stars du monde du spectacle en Amérique latine. Après avoir remporté la première place lors d’un concours au Théâtre Colón de Buenos Aires, elle gagne le surnom de Reine du tango et s’impose comme l’une des voix les plus représentatives de tango dans son pays natal. Elle devient populaire grâce à l’avènement de la radio et enregistre son premier album dans les années 1930. C’est à cette même époque que le milieu du cinéma lui ouvre ses portes. Par la suite, elle déménage au Mexique où elle a continué à surfer sur la vague du succès, notamment en tant qu’actrice de telenovela.
Roberto Goyeneche
Issu d’une famille modeste, il fut chauffeur de bus jusqu’en 1944, date à laquelle il remporte la première place d’un concours de chant organisé par le Club Federal Argentino et signe un contrat en tant que chanteur dans l’orchestre de Raul Kaplun. Il fait alors ses débuts sur Radio Belgrano mais ne connaît réellement la gloire qu’à partir de 1952 lorsqu’il s’associe avec l’orchestre d’Horacio Salgán où Angel Diaz lui attribue le surnom du « polaco » (le polonais). Sa carrière en tant que soliste ne démarre qu’en 1963 après qu’il ait quitté l’orchestre d’Anibal Troilo. Grand admirateur de Gardel, il chantait le tango avec un style unique, au phrasé impeccable et à la tonalité mélancolique parfaitement approprié à ce style musical.
Edmundo Rivero
Le registre grave de sa voix, rare chez les chanteurs de tango, a révolutionné ce genre musical et lui a valu le surnom d’“el Feo”. Né le 18 Juin 1911 dans la capitale argentine, il y a étudié le chant et la guitare au Conservatoire National. Il a fait ses débuts de façon inattendue à la radio comme doublure, un événement à la suite duquel il a été embauché par plusieurs orchestres, avant de s’aventurer seul dans le tango en tant qu’interprète et compositeur. Il a enregistré plusieurs albums, interprété des poèmes de Jorge Luis Borges, tourné des films, écrit des livres, s’est produit sur les scènes du monde entier et a fondé sa propre maison de tango : El viejo almacén, dans le quartier le San Telmo. Il est mort à Buenos Aires le 18 Janvier 1986.
Hugo del Carril
Chanteur de tango, acteur et réalisateur de cinéma argentin, Piero Bruno Hugo Fontana de son nom d’origine est né dans le quartier de Flores à Buenos Aires le 30 Novembre 1912. Animateur de radio, il chantait avec les orchestres invités sous le pseudonyme de Piero, Hugo Font ou encore Carlos Cáceres. Puis il chanta dans des quatuors, des trios et un duo avant de se lancer comme soliste. Grâce à sa voix mélodique et enveloppante, il convertissait n’importe quel tango mielleux et mélodramatique de l’époque en un véritable joyau. À la fin des années 1930 c’est la consécration il est érigé au rang de successeur direct de Carlos Gardel. Après avoir participé au film Los muchachos de antes no usaban gomina, il devient grâce à sa voix et à son sourire une idole nationale et internationale.
Julio Sosa
EL « Varon del Tango » est né à Las Piedras, en Uruguay, le 2 Février 1926 dans une famille modeste. Il a commencé en tant que chanteur professionnel dans la ville de La Paz en Uruguay puis a chanté dans des cafés à Montevideo et Buenos Aires, avant d’être recruté par plusieurs orchestres. Écrivain et acteur, il est également connu pour son recueil de poèmes « Dos horas antes del alba » et sa participation au film Buenas noches Buenos Aires dans lequel il a chanté et dansé « El Firulete », aux côté de Beba Bidart. Malgré le mouvement de la Nouvelle Vague et l’émergence de nouveaux genres musicaux, Sosa a su faire perpétuer l’amour pour le tango auprès de la jeune génération.
Ángel Díaz
Né le 25 Avril 1928 à proximité de Nueva Pompeya dans la province de Buenos Aires, il a été surnommé le «Paya» en rapport avec la profession de payador de son père. Aux alentours de ses 19 ans son nom retient l’attention du public tanguero lorsqu’il intègre l’orchestre de Florindo Sasone, avec lequel il a enregistré un titre, «Quimera». Après être passé par de nombreux orchestres dont celui d’Alfredo Gobbi puis Horacio Salgán, il a commencé sa carrière en solo d’abord dans les cafés, puis les salons jusqu’à se produire en tournée à travers le pays, parfois accompagné de Goyeneche. Le 11 Décembre 1998, devenue la journée nationale de Tango en Argentine, il est décédé d’une crise cardiaque au Théâtre San Martin, alors qu’il répétait pour sa performance du soir même à l’occasion du Festival de Tango.
Amelita Baltar
María Amelia Baltar est une chanteuse argentine reconnue, née à Buenos Aires en 1940. Avec sa voix mezzo-soprano, mystérieuse et suggestive, elle se fait d’abord connaître du grand public en interprétant des ballades folkloriques, avant d’arriver sur le devant de la scène tanguera en compagnie du grand musicien Piazzolla et du poète Ferrer. À eux trois, ils enregistrent une trentaine d’œuvres, dont la plus populaire est Balada para un loco. Révolutionnant le tango, ils se produisent sur les plus grandes scènes d’Amérique Latine. Suite à sa rupture sentimentale et artistique avec Piazzolla, Amelita se produit en tant que soliste, son répertoire varié incluant aussi bien chants folkloriques que tangos traditionnels.
Adriana Varela
Beatriz Adriana Lichinchi, surnommé «la Gata», est née à Avellaneda, le 9 mai 1952. Filleule et élève appliquée du célèbre interprète Goyeneche, il s’agit actuellement de la chanteuse la plus présente sur la scène tanguera. Son tempérament et sa voix captivent en un instant le spectateur, et si certains sont convaincus qu’elle a atteint le sommet de sa gloire dans les années 1990, la nouvelle génération l’admire pourtant. Tout comme Julio Sosa l’a fait dans les années 60, Adriana Varela a réussi à populariser le tango auprès de la jeune génération.
María Volonté
De son vrai nom María Cristina Pasquinelli, elle est née à Ituzaingó dans la province de Buenos Aires le 16 Décembre 1955. Depuis sa plus tendre enfance, elle évolue dans un environnement artistique. Soutenue par ses parents, elle a pris des cours de musique, théâtre, danse et chant. Ce n’est que lorsqu’elle devient chanteuse professionnelle qu’elle adopte le nom de famille de sa mère comme nom de scène : Elvira Volonté. Membre de l’Académie nationale du Tango et interprète émérite, elle a reçu le prix Carlos Gardel en 2004 et a été nominée aux Grammy Latino. Parmi ses performances remarquables, María a partagé la scène avec le légendaire Astor Piazzolla Quintet et a enregistré un duo avec le trompettiste Arturo Sandoval. Son style se caractérise par un parfait équilibre entre sensualité latine et intensité de rythmes empruntés au rock, au jazz, au blues comme en témoigne sont dernier opus : Blue Tango.
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