Peu probable qu’un Argentin laisse approcher un étranger de son barbecue : c’est ici un art culinaire sacré, l’asado que l’on fait le dimanche en famille ou quand on reçoit ses amis, que le maître de maison (ou asador) a autant de plaisir à préparer qu’à partager. Rappelons que l’Argentin est le plus grand consommateur de viande au monde, avec 65,4 kg par habitant et par an (42 aux États-Unis).
D’abord le matériel, à commencer par une bonne parrilla. Même en ville, il n’est pas rare que le balcon ou la terrasse soient équipés d’un barbecue en dur, abrité des intempéries. La grille est épaisse et large pour recevoir tous les morceaux qui font un bon asado, nettoyée avec un morceau de gras.