Grands mammifères en Argentine
Lama, guanaco ou vigogne
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Lama, lama glama, Lama Lama (Lama glama)
L’un des quatre camélidés sud-américains, avec le guanaco, la vigogne et l’alpaca. Il est domestiqué depuis des centaines d’années, pour sa fourrure, pour sa viande riche en protéines, ou comme bête de somme. Le lama est le plus grand, sa tête est ovale. La couleur et la longueur du poil dépendent de la race. On le trouve dans toute la région andine.
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Vigogne, Vicuña (Vicugna vicugna)
La vigogne est le plus petit des camélidés, avec un museau et des pattes très fins, et le plus rare aussi. Elle vit sur les hauts-plateaux andins du Nord-Ouest argentin, entre 3 700 et 5 000 m d’altitude, dans des harems constitués d’un mâle, de deux à quatre femelles et des petits. Sa laine rousse et blanche est la fibre la plus fine après la soie. Elle est si précieuse et si rare qu’un manteau en laine de vigogne peut valoir jusqu’à 20 000 euros. Longtemps chassée, la vigogne est aujourd’hui une espèce protégée.
Alpaca Huacaya, Alpaca (Vicugna pacos)
L’alpaca Huacaya vit dans les Andes argentines, entre 3500 et 5000 mètres d’altitude. Il se distingue de l’alpaca suri par son poil court et crépu. En raison de sa petite taille, à peine un mètre au garrot, et de sa douceur, il est parfois domestiqué et adopté comme animal de compagnie. Il donne une laine très résistante, soyeuse et jusqu’à sept fois plus chaude que la laine de mouton.
Alpaca Suri, Alpaca (Vicugna pacos)
À la différence de la race Huacaya l’alpaga Suri possède le poil long et ne représente qu’une infime partie de l’élevage d’alpaca. Il tient son nom de l’aymara suri, qui désigne également le ñandou d’Amérique du Sud, car son pelage partage certaines caractéristiques avec le plumage de cet oiseau (lustre et douceur). Sa laine de qualité supérieure est très recherchée.
Guanaco, Guanaco (Lama guanicoe)
Contrairement au lama, le guanaco est resté sauvage. Les groupes les plus nombreux se trouvent dans la steppe patagonienne et la Terre de Feu, et, en hiver, dans les forêts où ils vont chercher leur nourriture (ils sont herbivores). Il s’adapte aussi bien aux régions sèches, qu’aux régions humides ou semi-arides et occupe une place importante dans le renouvellement de l’écosystème grâce aux graines que l’on peut retrouver dans ses déjections. Il est reconnaissable à sa fourrure brune et à son ventre blanc. La gestation dure onze mois.
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Tamanoir, fourmilier géant, Oso hormiguero gigante, oso bandera, o yurumí (Myrmecophaga tridactyla )
Le tamanoir d’Amérique du Sud est adapté pour supporter le froid grâce à ses poils raides de plusieurs dizaines de centimètres de long qui le protègent aussi des termites. Son long museau et sa langue de 60 cm lui permettent d’attraper les insectes dans leur nid. C’est le mammifère qui a la plus basse température corporelle, avec seulement 32 °C. Il économise son énergie, grâce à un cerveau réduit, et une somnolence quasi permanente lorsqu’il ne cherche pas sa nourriture. Il est doté de griffes acérées qui peuvent faire jusqu’à 10 cm. Il se nourrit de fourmis et termites, jusqu’à 30 000 par jour.
Fourmilier à collier, Tamandua austral, Tamandou à quatre doigts, Oso Melero (Tamandua tetradactyla)
Le fourmilier à collier est un plus petit que le fourmilier géant. Il préfère les zones humides, notamment dans la région du Chaco. Le gilet noir dessiné sur son pelage jaune pâle est à l’origine de son nom. Il a quatre doigts griffus, un museau très allongé qui lui sert à attraper sa nourriture: termites et fourmis, avec une toute petite bouche sans dent. Sa queue préhensile lui permet de grimper facilement aux arbres.
Tapir, Tapirus (Tapirus)
Ce gros mammifère au corps massif et à la peau épaisse attrape sa nourriture à l’aide de sa courte trompe. C’est un animal nocturne, solitaire, bon nageur et herbivore. Chassé par l’homme et les félins, c’est une espèce vulnérable. Il est protégé dans les parcs El Baritú et Calilegua.
Huemul, Güemal ou Cerf du sud andin, Huemul, güemul (Hippocamelus bisulcus)
Le huemul est un cervidé, recensé en danger d’extinction depuis 1976. Couleur café, c’est un bel animal qui peut peser jusqu’à 100 kg. Ce mammifère herbivore robuste se réfugie dans les forêts des vallées en hiver, et en altitude l’été. Les plus grands groupes sont protégés dans les parcs Nahuel Huapi, Lac Puelo, Los Alerces, Perito Moreno et Los Glaciares.
Cerf élaphe des Andes, Ciervo común, ciervo rojo, ciervo colorado (Cervus elaphus)
Le cerf élaphe des Andes est d’origine européenne, et s’est bien adapté aux Andes argentines depuis la fin du XIXe siècle. Son pelage s’adapte à la saison, et vire du roux en été au gris en hiver, en gardant un cimier jaune clair sur la croupe. Mammifères grégaires, les femelles gèrent leurs hardes sur des territoires de milliers d’hectares. Les mâles marquent leur domination par leur brame, le liquide sécrété par leur larmier à l’avant de l’œil et les batailles de bois. Ces derniers évoluent tout au long de la vie du cerf, d’un os spongieux entouré de velours aux bois adultes qui se ramifient en andouillers et cors.
Cerf des marais, Ciervo de los pantanos (Blastoceros dichotomous)
Il s’agit du plus grand cervidé d’Amérique du Sud avec ses 2 mètres de longueur et 1,20 m de hauteur au garrot. C’est une espèce protégée, préférant les zones humides, notamment Esteros del Iberá.
Pudu, Pudú (Pudu puda)
Le pudu est le plus petit cerf du monde, avec 40 cm de hauteur au garrot, qui ne subsiste que dans la région andine-patagonique. Le mâle a de petites cornes sans ramifications. Cette espèce est en voie d’extinction et protégée en Argentine dans le parc Lanín ainsi que sur l’île Victoria.
Apelle, Sajou, Sapajou ou Capucin, Mono capuchino o cai (Cebus apella)
Proches des saïmiris, les sapajous et capucins sont les singes d’Amérique Latine les plus courants avec les hurleurs. Ils se sont ainsi répandus dans tous types de milieux naturels grâce à leurs grandes facultés d’adaptation, un régime omnivore et un déplacement autant terrestre qu’arboricole. Dotés d’un néocortex similaire au chimpanzé, ils savent manier des outils et résoudre des problèmes. Les sapajous et les capucins mesurent en moyenne 50 cm et sont dotés d’une queue préhensile comme les atèles.
Saïmiri commun ou Singe-écureuil, Mono ardilla (Saimiri sciureus)
Le singe-écureuil ou saïmiri se reconnaît à sa fourrure grise, sa petite tête ronde avec un masque oculaire blanc et un museau noir. Il possède le plus gros cerveau d’animal proportionnellement à sa taille, et est particulièrement habile. Il a élaboré un registre complexe de 26 appels pour communiquer avec ses congénères. Le saïmiri est très grégaire, avec des groupes d’une cinquantaine de membres. Il se déplace d’arbre en arbre dans les forêts pluviales et les forêts-galeries comme les mangroves. Insectivore, il se nourrit essentiellement de petits insectes, fruits et nectar de fleurs.
Singe hurleur, alouate, Mono carayá negro y dorado (Alouatta seniculus)
Le singe hurleur doit son nom a la puissance de ses cris. Il vit en groupe dans le parc du Chaco et dans la réserve Esteros del Iberá, où il s’alimente de feuilles, fruits et fleurs. Le mâle est noir, la femelle couleur cuivre.
Monito del monte, Colocolo, Monito del monte (Dromiciops gliroides)
Ce marsupial, endémique des forêts humides de la cordillère, est considéré comme un fossile vivant car seul survivant de son ordre animal. Il a la taille d’une souris, plus une queue préhensile qui en fait un bon grimpeur. On peut l’apercevoir dans les parcs Nahuel Huapi et Lanín en Patagonie.
Pécari à collier, Pecaríes, chanchos de monte (Tayassuidae)
On peut recenser 3 espèces de Pécaris en Argentine : le Tayassu ou pécari à lèvres blanches, le Catagonus ou pécari du Chaco, le pécari à collier qui est le plus répandu. Sorte de petit sanglier poivre et sel dont le cou est entouré de poils blancs, le pécari à collier marque son territoire grâce à des glandes situées au bas du dos et au milieu des joues. Il vit en bande, avec laquelle il peut communiquer par huit différents types de cris de contact et d’alarme.
Sanglier sus scrofa, Jabalí salvaje (Sus scrofa)
Ce gros cochon sauvage est l’un des principaux trophées de chasse, notamment dans les provinces de la Pampa et de Buenos Aires. C’est d’ailleurs pour cette activité que le sanglier, jabalí en espagnol, a été introduit en Argentine, provoquant parfois des dégâts dans l’écosystème.
Renard gris d’Argentine, Renard de Patagonie, Zorro gris o chilla (Lycalopex griseus)
Le petit renard gris mesure 1 mètre maximum pour le mâle, pour moins de 3 kg. C’est une espèce endémique de la Patagonie. On recense environ 60 000 individus en Argentine et au Chili. Il se nourrit surtout de petits oiseaux et rongeurs.
Renard de Magellan ou Renard des Andes, Zorro culpeo o zorro colorado (Lycalopex culpaeus)
Semblable au renard roux, c’est le plus grand canidé d’Amérique du Sud après le loup à crinière. On le trouve dans tout l’ouest du pays, du Nord-Ouest à la Terre de Feu. Il habite les prairies et bois de Patagonie et des Andes. Le renard de Magellan a le ventre, le cou et la gueule blancs, le dos et la queue gris rayés de noir. Il se nourrit de rongeurs, oiseaux et charognes.
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