Parcs des Sierras et Pampas, Argentine
12 parcs à découvrir.
Parc national Quebrada del Condorito (Córdoba)
Ce profond canyon de 800 m de hauteur et 1500 au plus large est le refuge du condor des Andes, dont la population avait décliné. L’Argentine a créé ce parc en 1996 afin de protéger cet oiseau, chassé par les éleveurs.
Parc Naturel Ongamira (Córdoba)
À une vingtaine de kilomètres du village Capilla del Monte au nord des Sierras Chicas, se trouve le parc naturel Ongamira, grande étendue qui loge de nombreuses plantes médicinales, des carrières de quartz, des grottes et des vallées rougeâtres datant de plus de 120-130 millions d’années. L’une de ses plus célèbres collines est la Colchiquí, elle témoigne de la bataille entre les autochtones Comechingones et les conquérants espagnols. Plusieurs sentiers de trois heures environ sont ouverts pour visiter la colline et ses grottes, situées à plus de 1500 mètres d’altitude.
Réserve provinciale Mar Chiquita (Córdoba)
Cette grande zone humide est particulièrement riche en biodiversité (puma, capybara, oiseaux aquatiques). La province de Córdoba l’a classée en réserve en 1994 et propose qu’elle soit intégrée à la Convention Ramsar, traité international sur la préservation des zones humides. Ne pas la confondre avec la réserve de biosphère Parque Atlántico Mar Chiquito située dans la province de Buenos Aires – cf plus bas.
Parc national Chaco (Chaco)
Afin de stopper la déforestation, l’État a créé en 1954 le parc national Chaco, sur 15 000 hectares, protégeant ainsi le quebracho, un arbre riche en tanin. Cette forêt subtropicale est aussi un refuge pour la faune, notamment le singe hurleur et le perroquet. Plus de 340 espèces d’oiseaux sont recensées dans cette zone.
Parc national El Impenetrable (Chaco)
Le parc national El Impenetrable a été déclaré parc national en octobre 2014 par les autorités argentines. Deuxième plus grand parc du Noreste argentin après celui d’Iguazú, il abrite de nombreuses espèces en voie de disparition telles que le jaguar, le tapir, le caïman yacaré ou encore le fourmilier à collier. Longtemps le développement de la région fut lié à l’exploitation des forêts de quebracho colorado et blanco, deux espèces d’arbre utilisées en ébénisterie, dans la fabrication de parquets mais aussi pour le charbon de bois.
Parc national Río Pilcomayo (Formosa)
Créé en 1951, le parc national Río Pilcomayo protège la riche biodiversité (nandous, oiseaux aquatiques) du Chaco oriental, région de forêts et de lagunes. Le parc est aussi intégré à la Convention de Ramsar, traité international sur la préservation des zones humides. Des communautés tobas vivent à l’intérieur du parc.
Réserve de biosphère Riacho Teuquito (Formosa)
La réserve a été intégrée au réseau mondial de protection de la biosphère de l’Unesco en 2000. Ses 81 000 hectares sont représentatifs des forêts tropicales sèches, avec une dominante de quebrachos, un arbre riche en tanins. C’est aussi un refuge pour des espèces menacées comme le fourmilier, le tatou, le yaguareté, etc.
Réserve de biosphère Laguna Oca del Río Paraguay (Formosa)
Cette plaine alluviale au bord du fleuve Paraguay est riche en biodiversité: yacaré (caïman), coati, singe hurleur, carpincho… L’Unesco l’a intégrée au réseau mondial de la biosphère en 2001 afin d’en promouvoir le développement durable.
Parc national Lihué Calel (La Pampa)
Ce parc de 9 900 hectares a été créé en 1977 au centre de la province de La Pampa en raison de son intérêt naturel, culturel et historique. Le site préhistorique Valle de las Pinturas témoigne d’une occupation humaine il y a environ 2 000 ans, qui a laissé un art rupestre constitué de motifs géométriques rouges et noirs. Plus récemment, au XIXe siècle, les Tehuelches et les Araucans choisirent les montagnes de Lihué Calel, au milieu des plaines arides de la Pampa, dont le micro-climat a permis le développement de la faune et de la flore.
Réserve de biosphère Pereyra Iraola (Buenos Aires)
Le parc provincial Pereyra Iraola est l’une des deux aires naturelles argentines que l’Unesco a choisi comme réserve de biosphère en 2007. Elle a la particularité d’être située en zone urbaine, entre Buenos Aires et La Plata, et constitue ainsi un poumon de verdure à préserver. L’objectif est de promouvoir les expériences pilote de développement durable dans une zone qui garde encore des caractéristiques de l’environnement de la pampa côtière.
Réserve de biosphère Parque Costero del Sur (Buenos Aires)
Ce parc de 25 000 hectares situé au bord du río de la Plata a été intégré au réseau mondial de la biosphère en 1984. L’écosystème est de type subtropical avec notamment le tala, un arbre épineux qui atteint 10 m de hauteur, 10 variétés d’orchidées, de nombreux oiseaux et mammifères.
Réserve de biosphère Parque Atlántico Mar Chiquito (Buenos Aires)
Cette réserve de biosphère (depuis 1996) de 26 500 hectares correspond à une zone de transition entre la plaine de la pampa et la côte Atlantique. Il s’agit d’une région de prairies, d’étangs, de dunes côtières. Ne pas la confondre avec la réserve provinciale Mar Chiquita située à Córdoba – cf plus haut.
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