Province de Salta
Informations sur la ville et la province de Salta, dans le Nord-Ouest Argentin.
Ville de Salta
Surnommée “Salta la linda” (Salta la belle), c’est la capitale de la province du même nom. Fondée en 1582, c’est une des villes argentines qui a le mieux conservé son patrimoine architectural colonial. L’activité se concentre autour de la place 9 de Julio. La cathédrale et sa façade rose meringuée conserve un style typiquement colonial. Le beau Cabildo, avec ses arcades et ses balcons, abrite le musée historique du nord et le musée Colonial. Le Musée d’Archéologie de Haute Montagne est un incontournable. L’église San Francisco, du XVIII siècle, impose sa façade rouge et or dans une rue adjacente. Pour une vue globale de la ville et une agréable balade, on peut monter au Cerro San Bernardo, puis redescendre flâner dans les rues pavées, pousser quelques portes de vieilles maisons ouvrant sur de délicieux patios fleuris. Autour de belles estancias permettent de partager la vie des gauchos.
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San Antonio de los Cobres
À 168 km au nord-ouest de Salta, San Antonio de los Cobres (5482 habitants) est l’un des villages les plus élevés du pays, à 3760 m. Le climat est sec et les vents glacés. Ce gros bourg indien doit son nom aux mines de cuivre de la région. Il vit aussi de la culture de quinoa, la céréale andine, et de l’élevage de lamas et moutons, dont la laine sert à fabriquer de beaux tissus. San Antonio de los Cobres est un point de passage du fameux Train des Nuages. Chaque 1er Août a lieu la fête de la Pachamama, la terre mère, à laquelle on fait des offrandes de nourriture dans un puits symbolisant la “bouche” de la terre.
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Le Train des nuages / El Tren de las nubes
Véritable merveille de l’ingénierie, le Train des Nuages a été construit dans la première moitié du XXe siècle pour relier le Chili. Un ouvrage énorme qui a demandé vingt-sept ans de travaux. Partant de Salta, à 1187 m, il passe par la spectaculaire Quebrada del Toro et culmine à 4220 m, ce qui en fait l’un des plus hauts du monde. Sur 217 km, il franchit 21 tunnels, 29 ponts et 13 viaducs, dont celui de La Polvorilla, posé à 4220 m, son terminus. Autant dire que si l’on n’est pas malade de l’altitude ou du vertige, on a vraiment l’impression de toucher les nuages. Cette excursion dure environ quinze heures aller-retour.
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Ruines de Tastil
À une centaine de kilomètres de Salta sur la route 51 en direction de San Antonio de los Cobres, Santa Rosa de Tastil est le point d’entrée aux ruines, situées à 25 km de ce village. Il s’agit des ruines argentines les plus importantes après celles de Quilmes, déclarées Monument Historique National. Entre 1300 et 1400 après J-C, ce site a regroupé jusqu’à 2000 habitants. Découvertes en 1903 et rénovées en 1967, les ruines révélèrent l’existence d’une urbanisation comptant 440 maisons, des rues, des places, etc. Une grande quantité d’objets a été découverte : restes de céramiques, pointes de projectiles, etc. Les études sur ce site ont conclu que les habitants de Tastil étaient d’excellents tisserands, élevaient des lamas, fabriquaient des objets de pierre et de poterie rustique. Ils commerçaient avec les villages andins voisins et cultivaient des plantations agricoles au pied des montagnes. À l’est de ces ruines, on trouve de nombreux de pétroglyphes (dessins gravés dans la pierre). Ces pierres de grande taille sont couvertes de figures géométriques, zoomorphes et anthropomorphes.
Quebrada del Toro
Sur la route 51 menant de Salta à San Antonio de los Cobres, la quebrada del Toro, longue d’une soixantaine de kilomètres, offre un magnifique parcours de balades, traversant quelques villages, des paysages variés et des zones archéologiques. Ses parois presque perpendiculaires sont fortement érodées. Les cactus ornent les flancs ces montagnes colorées, contrastant avec le vert de la végétation et le bleu du ciel. Zone de trekking idéale en été, elle est plus difficile d’accès pendant la saison des pluies.
Cuesta del Obispo
La Cuesta del Obispo est le surnom donné au tronçon très sinueux de la route 33 situé entre la quebrada d’Escoipe et Piedra del Molino. Elle connecte la vallée de Lerma et la vallée des Calchaquies. Une centaine de mètres avant d’atteindre le sommet de la côte, un point de vue permet d’embrasser du regard les lacets parcourus. Des condors survolent régulièrement ses hauteurs et des formations nuageuses sont souvent accrochées aux flancs de la montagne.
Vallée Encantado
Les jours de grand beau temps, il est possible d’apercevoir la montagne du Torreón de la Cuesta dominer de ses tonalités rouges et ocre les touffes vertes de yunga et les notes scintillantes des lacs. L’érosion du vent et de la pluie a façonné sur ses flancs des motifs qui valent au lieu le surnom de vallée enchantée.
Piedra de Molino
Piedra de Molino est le point de vue sommital de la côte del Obispo, qui culmine à 3348 mètres. Le lieu tire son nom d’une meule massive taillée dans du granit. Elle aurait été abandonnée là par un marchand dont la charrette s’était rompue sur sa route de Cachi à Salta. C’est dans ce secteur qu’Argentina Excepcion fait découvrir à ses hôtes un de ses lieux tenus secret.
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Vallées Calchaquíes
C’est l’une des plus belles régions d’Argentine, qui s’étend sur plusieurs provinces et tient son nom des indiens Calchaquíes, d’abord conquis par l’empire inca avant d’être quasiment anéantis par les Espagnols, après un siècle de guerres. Pour avoir un bon aperçu des vallées, il est recommandé d’effectuer la boucle Salta-Cafayate. Par l’ouest, on prendra la fameuse Route 40, une piste qui traverse le parc Los Cardones, les villages de La Poma, Cachi, Molinos et Angastaco, puis l’extraordinaire Quebrada de las Flechas, le long du río Calchaquí. Les premières vignes indiquent l’approche du village de Cafayate et ses caves. Retour vers Salta par l’est : la route, asphaltée, traverse les formations étranges de la Quebrada de las Conchas avant de rejoindre des collines verdoyantes près du barrage de Cabra Corral, région de production de tabac.
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Parc national Los Cardones
La superbe route entre la ville de Salta et Cachi, au sud-ouest de la province, passe par la Cuesta del Obispo, une côte en zig-zag culminant à plus de 3000 m, avant de traverser le parc national Los Cardones. Sur 65 000 hectares, le parc doit son nom au cactus candélabre très présent dans la région. Cette variété de cactus fait parfois 4 m de hauteur. Le tronc et ses bras, très durs, sont utilisés pour fabriquer des meubles, des poutres ou des objets d’artisanat. Autrefois, autour de la longue ligne droite Tin Tin, ce paysage aride était un important village inca. Aujourd’hui, on n’y croise plus que des lamas en liberté. La route continue jusqu’à Cachi, un joli village qui vit du tourisme et de la culture du piment, au pied du Nevado de Cachi, 6380 m.
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Recta del Tin Tin, parc Los Cardones
La Recta de Tin Tin est une route parfaitement droite longue de 13,5 km, qui traverse la pampa du parc national Los Cardones. Ce tracé serait un héritage du Camino del Inca qui traversait de part en part l’Amérique latine à la fin du XVe siècle. Il est remarquable de noter sa précision quand on sait l’absence des instruments de mesure dont nous disposons aujourd’hui.
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Los Colorados, parc Los Cardones
Los Colorados est un superbe paysage de collines roses et ocres accessible par un détour sur la route 42 depuis la Recta de Tintin. De jolies promenades sont possibles de part et d’autres de cette piste qui serpente d’abord entre des massifs arides modelés par des rivières salines. Lorsqu’ils se couvrent de centaines de cactus, c’est la fin du lieu-dit les Colorados. On compte environ 10 km en direction du village de Seclantas, avant de faire demi-tour pour emprunter la recta de Tintin jusqu’à Cachi via Payogasta.
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Village de La Poma
Situé dans le département homonyme, la Poma culmine à une altitude de 3015 m. Le village ne manque pas de charme, bien qu’il ait souffert lors d’un tremblement de terre en 1930. Les “Volcans Gemelos“, datant de l’ère quaternaire, surplombent le lieu, alors qu’à deux kilomètres se trouve El Puente del Diablo, une sculpture créée par la nature. Le río Calchaquí est tout proche. Dans les environs de La Poma, vous pourrez contempler dans une immense grotte des silos à grain de l’époque incaïque, qui servaient autrefois à conserver les récoltes de maïs.
Village de Cachi
La petite ville de Cachi se trouve dans le nord des Vallées Calchaquíes ; située à 2280 m d’altitude, elle est cernée par de majestueuses montagnes de plus de 5000 m. L’architecture y est typiquement coloniale : l’église San José est construite en adobe, et peinte en blanc. À voir aussi, le musée archéologique Pío Pablo Díaz, qui compte quelques 5000 pièces, réunissant bon nombre de céramiques anciennes. Au sud-ouest de la ville, les ruines de Puerta la Paya sont à 10 km.
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Village de Seclantas
Charmant village de 300 habitants à 29 km de Cachi et à 22 km de Molinos, Seclantas est marqué par l’héritage colonial. Son église del Carmen et sa place centrale sont typiques de l’architecture espagnole. C’est aussi un haut lieu de l’artisanat du nord-ouest argentin, où l’art traditionnel du tissage de ponchos est toujours vivant.
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Laguna del Brealito
Entre Cachi et Cafayate, à quelques kilomètres de Seclantas, se situe le hameau de Brealito, célèbre pour sa belle lagune d’une superficie de 50 hectares et située à 2700 mètres d’altitude. On y accède par une route de montagne qui nécessite un véhicule 4×4. La région est peuplée par de grands cactus dont certains mesurent 4 mètres de hauteur et d’un diamètre de 60 à 70 cm. Telle un miroir, tantôt bleue, tantôt vert émeraude, la lagune del Brealito reflète un paysage de roches rouges. Le paysage passe de désertique à entièrement vert lors des averses d’été. On peut y admirer des chutes d’eau, beaucoup d’oiseaux, des pétroglyphes et peintures rupestres et s’adonner à la pêche au pejerrey. On dit de ce lieu qu’il est chargé d’une énergie particulière, comme en témoignent de nombreux mythes, légendes et récits de phénomènes paranormaux.
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Grottes Acsibi
À 15 km de Seclantás, dans la vallée de Calchaquíes, on accède à ces grottes en 4×4 puis en suivant à pied la rivière Montenieva. Au bout d’une heure de trajet en 4×4, on pénètre à pied dans une vallée de murs de grès et de roche d’un rouge intense. Après 2 heures de marche, le canyon se rétrécit, les arbustes et les cactus disparaissent peu à peu, on passe par des tunnels étroits conduisant à des grottes d’un rouge flamboyant et de forme étonnante. Là-bas, la lumière filtre à travers quelques interstices : on se laisse séduire par l’atmosphère et les couleurs de ces grottes hors du commun.
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Village de Molinos
Molinos se trouve en bordure de la route 40 qui longe le río Calchaquí, entre les villages de Cachi et de Cafayate. Ce village, qui doit son nom aux moulins construits sur la rivière, est tout simplement l’un des plus jolis des vallées Calchaquies. En face de l’église coloniale, l’hacienda de Molinos constitue par ailleurs une halte idéale pour déjeuner ou passer la nuit.
Quebrada de las Flechas
La Quebrada de las Flechas se trouve entre Angastaco et Cafayate, et longe le río Calchaquí. La piste caillouteuse traverse une sorte de forêt de flèches sculptées par le vent et l’érosion, qui pointent vers le ciel. Un superbe paysage minéral aux couleurs variées.
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Village de Cafayate
Le village de Cafayate (12 000 habitants), l’un des plus importants des vallées Calchaquíes, est célèbre pour ses vignes et ses caves. Il s’est spécialisé dans le torrontés, un cépage qui s’épanouit particulièrement dans cette région ensoleillée de moyenne altitude (1700 m). Plusieurs caves sont ouvertes à la visite dans le village ou ses environs. Nombreux artisans autour de la place principale, point de rencontre des habitants des villages de la région, plus isolés. Pour en savoir plus, lire notre dossier spécial sur le vin argentin.
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Quebrada de las Conchas
À la sortie de Cafayate, en direction de Salta, la Quebrada de las Conchas longe le río du même nom, qui a sculpté cet extraordinaire canyon. Des pancartes signalent les formes les plus belles : la Garganta del Diablo (la gorge du diable), El Anfiteatro (l’amphithéâtre), El Sapo (le crapaud), El Fraile (le moine), El Obelisco (l’obelisque), Los Castillos (les châteaux). Un spectacle naturel qui explore toute la palette des rouges, à contempler de préférence le matin ou en fin d’après-midi, lorsque le soleil offre les meilleurs contrastes.
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Salar de Pocitos
Pocitos est à la fois un Salar de 60 km de long avec une largeur moyenne de 6 km, mais aussi un village construit à la croisée de plusieurs routes provinciales. La route 17 est la prolongation de la route 43 venant d’Antofagasta de la Sierra, la 27 est celle qui vient de Tolar Grande et va vers San Antonio de Los Cobres via Caucharí et la 129 mène vers San Antonio de Los Cobres vía Santa Rosa de los Pastos Grandes. Pocitos est également situé à 20 km de la station Laguna Seca de la rame C-14 du Ferrocarril General Belgrano où est embarqué le lithium provenant du Salar del Hombre Muerto. Le Salar de Pocitos héberge enfin plusieurs infrastructures minières, dont la plus importante est le campement El Quevar, dédié à l’argent et situé à 4300 m au pied du Nevado Quevar (6140 m). Depuis 2004 la société minière Golden Minerals Company exploite à travers sa succursale argentine Silex Argentina SA 14 concessions d’exploitation et 6 d’exploration dans la seule zone de San Antonio de Los Cobres. Les dépôts d’argent de El Quevar se situeraient au cinquième rang mondial après Juanicipio, Greens Creek, Fresnillo et San José.
Désert du Labyrinthe ou désert du Diable ou désert Rouge
En partant de Tolar Grande pour se rendre à San Antonio de Los Cobres, la piste traverse le Cordon Sagrado del Macom, passe en bordure du Salar del Diablo long de 1,3 km et débouche après “7 Curvas” (7 virages) dans le désert du Labyrinthe encore appelé désert du Diable ou même désert Rouge (desierto del Diablo, desierto Rojo ou desierto del Laberinto). Cette zone se distingue par une infinité de formations sédimentaires rougeâtres qui offrent au regard un paysage surréaliste.
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Cordón Sagrado del Macom
Le Cordon Sagrado del Macom est le massif situé entre le Salar de Tolar Grande et le désert del Diablo. Il est dominé par le Cerro Macón (5611 m). Le Macón fut vénéré par les incas, dont les preuves de leur présence se trouvent dans des constructions et fragments de céramiques sur la pente Est du Cerro. Chaque année, le troisième samedi du mois de novembre, les habitants de Tolar Grande réunissent la communauté kolla et organisent une course dont l’objectif est de parvenir au sommet de la Montaña Sagrada Macón. L’ascension commence à 3900 m après un cérémonial à la Pachamama. Cette zone est également reconnue au niveau mondial pour être l’un des 4 meilleurs sites d’observation du cosmos. L’European Extremely Large Telescope (E-ELT) avait hésité avant de s’installer finalement sur le Cerro Armazonas au sud d’Antofagasta au Chili. Le projet argentin d’installer un observatoire astronomique à 4600 m sur le Cordon del Macom n’a pas encore débouché.
Village de Tolar Grande
Situé à 393 km à l’ouest de la ville de Salta et perché à 3525 m au milieu de collines rouges et en bordure du Salar de Tolar Grande et du Salar de Arizaro, le village de Tolar Grande compte 180 habitants. Fondé au temps du développement de l’activité minière de la mine Julia (souffre) et de la mine Arita (onyx), le village fut une station importante du réseau ferroviaire de la ligne General Manuel Belgrano reliant Salta, San Antonio de Los Cobres et Antofagasta au Chili via le Paso de Socompa. Ne pas manquer une belle excursion à 13 km du village : “El tunel del hombre muerto“. Il s’agit une grotte de terre et de sel de 180 m de long, abritant des stalactites, des colonnes et formations de sel de différentes tailles. À visiter accompagné d’un guide local. Vous pouvez également vous rendre à la Laguna Santa Maria à 65 km de Tolar Grande.
Ojos del mar, petit salar de Tolar Grande
À 4 km du village de Tolar Grande, ne pas manquer d’effectuer une promenade à pied sur le petit Salar de Tolar Grande (7 km de long). On y découvre six Ojos del Mar (yeux de la mer). Ces puits d’eau, bordés par des croûtes de sel, offrent de belles couleurs bleutées accompagnées du reflet des montagnes environnantes. Ces puits sont composés de stromatolithes (en espagnol estromatolitos), microbes et bactéries qui formèrent la roche organique calcaire il y a 3500 millions d’années. Ces formations ont permis de modifier l’atmosphère de la terre. Le stromatolithe est généralement devenu fossile. Il reste très peu de lieux sur la planète où existent encore des stromatolithes vivants. C’est en général dans des milieux marins, salins et composés d’arsenic. On trouve également des stromatolithes vivants à la Laguna Socompa et dans le désert d’Atacama.
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Salar de Arizaro
Aux XVIIIe et XIXe siècles, les bergers avaient l’habitude d’utiliser ce chemin qui guidait des caravanes d’animaux vers le Chili ou à l’inverse vers les plaines argentines. Le mot Arizaro, qui signifie “Cimetière de Vautours”, fait référence à ces nombreux animaux qui périssaient dans le désert de sel durant leur traversée et se faisaient dévorer par les rapaces. On trouve encore des restes d’animaux fossilisés par le sel. Le Salar de Arizaro, large de 1860 km², est l’un des Salars les plus grands du monde. Cet ancien lac salé est bordé de montagnes dont la couleur rouge contraste avec le blanc du Salar. On emprunte sans problème la piste qui le traverse, car la croûte de sel est suffisamment solide pour supporter le poids d’un véhicule.
Station de Caipe
Tout près du Salar de Arizaro se trouve Caipe, une ancienne station de train abandonnée. Quelques wagons y sont laissés à l’abandon, témoins de la vieille ligne ferroviaire. Un projet pour la réhabiliter en train touristique existe d’ailleurs. Pour arriver à Caipe, il faut emprunter depuis Salta la route 51, parallèle au Train des Nuages. Une route goudronnée existe pour relier Caipe à la mine la Casualidad, près du Salar de Rio Grande.
Cône de Arita
Situé en bordure sud du Salar de Arizaro, à 70 km de Tolar Grande, le Cono de Arita est une étrange pyramide volcanique. Son nom, en langue aymara, signifie “effilé”. On comprend son origine lorsqu’on observe ce cône parfait s’élevant majestueusement à 122 m au dessus du Salar. La lave qui le compose lui a donné cette couleur sombre qui contraste avec l’immensité blanche qui l’entoure. La piste menant à Tolar Grande le contourne par l’ouest. De là, le cône semble tout proche, mais les distances dans le Salar sont trompeuses ! Il faut parcourir 1 km à pied pour parvenir à sa base.
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Salar de Río Grande
Le Salar de Río Grande se situe à une altitude 3700 m, au pied des montagnes exploitées par les anciennes mines de La Casualidad et de Julia. Ce Salar s’étend sur 33 km avec une largeur moyenne de 7 km. La route qui mène à La Casualidad offre un spectaculaire panorama du Salar de Río Grande entouré de montagnes aux couleurs variant du rouge au jaune. L’ensemble fait plutôt penser à une peinture. L’entreprise Surnatron extrait aujourd’hui du sulfate de sodium anhydre sur une surface autorisée de 105 km². Cette exploitation est classée ISO 9002. Environ 56 personnes y travaillent. L’usine de raffinement de différents gisements dont celui du Salar de Río Grande se trouve proche de la localité de Pocitos.
Mine La Casualidad
À 4028 m d’altitude, à 140 km de Tolar Grande et 533 km de Salta, 8.342 personnes au total ont vécu à la Mina de La Casualidad entre 1951 et 1979. 3000 personnes l’occupaient au moment de sa plus grande activité et 2000 y vivaient encore au moment de sa fermeture. À 1,2 km du village se trouve encore le cimetière composé de 288 tombes (400 personnes). Il ressemble aujourd’hui à un village fantôme composé de petites maisons, d’une église, d’un cinéma et d’un théâtre, de commerces et d’une école, d’un bureau de poste, d’un terrain de basketball et de football. La mine avait pour vocation le processus de raffinement (traitement par chaleur) et de flottation (ajout d’élément chimique pour l’obtention de 99,9 de pureté) du souffre extrait de la mine Julia. Le souffre servait à l’usage agricole (fertilisant) à la fabrication d’explosifs et à l’industrie (acide sulfurique). À 150 m de l’église, se trouve un bassin de 4 mètres d’eau douce “La Vega”, ayant la particularité d’être en constante ébullition et de ne jamais geler.
Mine Julia
Située à 5200 m d’altitude sur la frontière avec le Chili et à 25 km de la mine La Casualidad, c’est là que l’on rassemblait le souffre extrait dans les galeries artificielles des montagnes environnantes. Il était ensuite transporté dans des wagonnées sur un câble de 15 km de long puis versé dans les bassins du complexe de La Casualidad pour commencer son traitement. Le souffre partait ensuite en camion jusqu’à la station de train de Caipe pour être dirigé vers Salta ou vers Antofagasta au Chili.
Paso Socompa
À 3876 m d’altitude, au pied du volcan Socompa, se trouve le passage frontalier du même nom. Il s’agit surtout d’un passage ferroviaire qui relie la région de Salta avec le port chilien d’Antofagasta. Une piste existe aussi, qu’il est conseillé d’emprunter en véhicule tout-terrain. 500 mètres séparent les postes frontières chilien et argentin. Tout près se trouve la somptueuse laguna Socompa, encore méconnue des voyageurs qui osent s’aventurer dans cette région.
Volcan Llullaillaco
Le volcan Llullaillaco se situe à la frontière entre le Chili et l’Argentine, dans la Cordillère des Andes. Côté chilien, on y accède en traversant le parc national Llullaillaco. Culminant à l’altitude de 6739 m, ce volcan n’est plus entré en éruption depuis 1877, bien qu’il soit considéré comme toujours actif. Glaciers, neige et roches volcaniques constituent les flancs du Llullaillaco. Comme dans de nombreux sommets de l’ancien empire inca, des archéologues y ont retrouvé des corps d’enfants sacrifiés, momifiés par congélation. Les trois momies retrouvées en 1999, appelées les “Niños del Llullaillaco“, sont conservées au Museo de Alta Montaña de la ville de Salta.
Paso de Sico
Situé entre les localités de San Antonio de los Cobres en Argentine et le village de San Pedro de Atacama au Chili, le Paso de Sico est sur la frontière entre les deux pays andins, sur la route 51. Ce poste frontière culmine à 4079 m d’altitude, et se trouve tout près du Salar del Bincon. Pour emprunter cette route, il est conseillé de voyager avec un véhicule tout terrain.
Vallée de Lerma
La vallée de Lerma offre de beaux points de vue à 1100 mètres d’altitude en moyenne, sur les bords du río Grande. Elle est une voie de communication essentielle pour toute la région parfois rendue peu accessible par les reliefs environnants de la Cordillère des Andes. Au sud-est, elle continue le tracé des vallées Calchaquíes, et longe le deuxième plus grand lac artificiel d’Argentine, le Cabra Corral. Au nord, elle s’inscrit dans le prolongement de la Quebrada de Humahuaca, et se termine quasi au niveau de la zone plus urbanisée du grand Salta. Sa végétation se caractérise par la Yunga, ou jungle de montagne typique de la cordillère des Andes, et par la Puna, végétation rase d’altitude qui s’observe dès 3000 mètres. Grâce à son climat propice et à sa terre riche, elle est le principal centre de production agricole de Salta. On y cultive notamment du tabac, du maïs et du soja. Elle abrite aussi des fabriques de céramique et des usines de métallurgie importantes.
Christ du village La Caldera
Le Christ de la Caldera est une statue monumentale d’un Christ pénitent de 22 mètres de haut pour un poids de 16 tonnes. C’est Juan Carlos Iramain, artiste de Tucumán, qui la réalisa sur commande publique en 1969. Elle est devenue l’emblème du petit village.
Parc National El Baritú
Au nord-est de la province de Salta, à la frontière bolivienne, le parc national El Baritú, enfermé par des montagnes, est particulièrement difficile d’accès. C’est le seul parc tropical d’Argentine, qui protège, sur 72 000 hectares, des espèces en voie d’extinction. Cette forêt humide, de type Yungas, abrite notamment la maroma, une plante d’abord épiphyte avant de devenir parasite en étouffant les arbres sur lesquels elle pousse. En faune, des yaguaretés, un jaguar en voie d’extinction, des ocelots et des tapirs, ainsi que plusieurs espèces de serpents peuvent s’observer dans le parc. Un riche écosystème à visiter de juin à septembre.
Peintures rupestre Las Juntas, Guachipas
Situé au cœur de la province de Salta tout près du village de Guachipas, les peintures rupestres Las Juntas ont été déclarées Monument Historique National. Le site d’une superficie d’environ 9 hectares se compose d’une trentaine de cavernes découvertes en 1965 par les archéologues Eric Borman et J. B. Ambrosetti. Ces cavernes sont dotées de nombreux avant-toits en pierre et de grandes galeries, datées e l’an 900 jusqu’à l’an 1470. Sur ces derniers y sont représentés des scènes de vie et des personnages importants pour les peuples autochtones qui vivaient en ces lieux durant plusieurs périodes distinctes : animaux, guerriers, les astres, scènes religieuses et de chasse etc. Les figures anthropomorphes les plus dessinées sont les lamas et les guerriers.
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